Rafik Souidi écrit – La démocratie tunisienne que l’on souhaite harmonieuse et authentique doit promouvoir le respect sous toutes ses formes pour être au diapason des pays les plus avancés.


 

* Respect de soi-même en cultivant notre identité, nos valeurs et notre civilisation.
* Respect de l’autre en pratiquant la tolérance, la courtoisie et le rejet de la violence fut-elle verbale.
* Respect de la chose publique: on ne doit plus badiner avec les deniers du contribuable.
* Respect de la charge publique: les fonctionnaires doivent être au service du citoyen et de l’intérêt public.
* Respect de l’environnement en luttant partout contre toutes les formes de pollution y compris sonores.
* Respect de la constitution qui devra être enseignée dès l’école primaire et défendue par tous.
* Respect de la règle du jeu: la loi, qui doit être juste et la même pour tous.
* Respect du résultat des urnes en tenant des élections honnêtes et transparentes et... en votant.

La révolution tunisienne s’est faite au nom de la dignité et a été déclenchée par le martyr Mohamed Bouazizi à qui les autorités de l’Etat avait manqué de respect en le privant de son moyen de subsistance de fortune, en l’insultant, en le frappant, en l’humiliant, en le menaçant et en bafouant ses droits élémentaires de citoyen.
La démocratie tunisienne doit être fondée sur le respect de tous les acteurs sociaux, économiques et politiques entre eux, en harmonie avec leur civilisation et leur environnement.
Ce respect citoyen a un nom: le civisme.

Mustapha El Haddad, chercheur et consultant, propose à la réflexion de ses concitoyens, l’ébauche d’une Charte des droits fondamentaux, «supra constitutionnelle» et qui engagerait préalablement tous les candidats à la constituante.

Habib M. Sayah écrit – L’enjeu majeur auquel devra faire face ce troisième gouvernement de transition, comme tous les autres gouvernements qui lui succèderont en Tunisie, est celui de l’opinion.

Mohamed Hédi Soltani écrit de Pékin – La diplomatie de la Tunisie nouvelle a besoin revaloriser sa tradition diplomatique nationale et de son recentrage pour épouser les contours de la géostratégie actuelle.

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