Les entreprises qui réussissent sont celles qui parviennent à trouver la relation idéale entre le capital économique, le capital culturel et le capital social au niveau de chaque employé. Par Nouredine Ben Mansour


La liberté réelle est différente à ce qu’on a cru toujours. Ce n’est pas dire ce que qu’on veut ou faire ce qu’on désire en respectant la loi et les traditions qui règlent le milieu où l’on agit.
La liberté fait partie de la démocratie et elle est nécessaire pour tout développement de la société, quel que soit l’objectif.
La liberté ne peut être complète que si elle est collective et que chaque individu y prend part volontairement.

Liberté, culture et discipline
On évoque toujours ce concept philosophique mais on oublie souvent que la vraie liberté réside dans la culture de la discipline, qui est un engagement volontaire envers soi-même, son peuple voire toute l’humanité.
La défaillance de nombreuses entreprises tunisiennes voire leur déclin est dû à leur manque de culture d’entreprise.
Le chef d’entreprise qui a réussi dans ses fonctions est celui qui a su se rapprocher de ses employés pour apprécier à fond la culture reflétée quotidiennement dans la vie de l’entreprise. Transmettre intelligemment les vertus du bon travail et du comportement responsabilisant est une action qui doit être faite en toute connaissance et en toute moralité sociale, car, dans le cas échéant, on aura instauré un état de conflit et de haine, auquel il serait difficile d’apporter les corrections nécessaires, car le mal a pris place.

Changer la mentalité
Malheureusement, plusieurs entrepreneurs n’ont pas saisi l’importance de la culture d’entreprise et n’ont arrêté aucun critère pour renforcer cette donnée tant utile pour la croissance de l’entreprise. Ils n’ont jamais cru au travail en commun. Ils pensent être les maîtres absolus et ne donnent jamais de l’importance aux avis ou aux propositions de leurs subordonnés.
Le chef d’entreprise est le maître absolu. La décision et le dernier mot lui reviennent. Il est le premier et le dernier avec qui on doit avoir affaire. Tout passe par lui. La petite et la grande décision.
En fait, l’autorité, pour qu’elle soit efficace, doit être basée sur les compétences et le savoir. Une entreprise qui réussit est celle qui a toujours opté pour une culture où l’individu est le point focal de l’entreprise. On donne la possibilité à tout salarié de se former et d’améliorer ses performances.
Il est de grande importance pour les chefs d’entreprises en Tunisie de bien comprendre que l’évolution de leurs unités dépend dans une grande mesure de  l’amélioration de leur culture d’entreprise, et ce en faisant plus attention à l’amélioration de la situation de leurs employés par un meilleur développement de leurs talents et par une attention à la réalisation de leurs propositions.
Comment voulez vous qu’une entreprise puisse créer de la richesse si le chef d’entreprise et ses principaux collaborateurs négligent l’importance de la socio-culture de leurs employés.
Pour cette raison, et pour que l’entreprise réussisse dans sa mission, il est primordial de savoir comment trouver la relation idéale entre le capital économique, le capital culturel et le capital social de chaque employé dans l’entreprise. C’est là le secret de la paix social au sein de l’entreprise. Faire de la culture d’entreprise une contribution réelle à une vision générale des employés est aussi une façon qui assure une longue vie à l’entreprise.