L’auteur plaide ici pour une refondation des relations entre la Tunisie et la France débarrassées des miasmes du paternalisme néo-colonial. Par Hakim Amri  


J’ai découvert votre portail en cherchant des informations objectives sur les événements de la Tunisie, devant le filtrage du lobby des médias en France et Cie, plus proches des dictatures que des peuples, avec un relent raciste des plus perfides.
Je m’informe quotidiennement sur votre site, et je constate une amélioration progressive de l’information, excellente au demeurant, malgré le peu de moyens dont vous disposez.

En finir avec une domination de type d’assistanat
Il reste à la Tunisie à faire un long chemin pour se reconstruire, se débarrasser de certains réflexes hérités des prédateurs, de mettre en place une politique économique et sociale qui soit digne, non pas dictée par ces vautours de banksters, comme l’exemple de la Grèce, mais de revoir les dépenses liées au parc automobile souvent inadéquat aux ressources du pays, mais qui profite aux concessionnaires postcoloniaux et à leurs agents locaux.
La principale chose à faire est de revoir complètement les relations avec la France, les gouvernements de ce pays ont toujours combattu les forces vives des pays du Sud, pour asseoir une domination de type d’assistanat, reléguant ces sociétés au simple rang de consommateurs de produits de piètre qualité, jusqu’à l’arrivée des articles venant d’Asie permettant l’acquisition de biens de consommation à des prix plus doux; bien sûr ceci n’empêchant le forcing de la France, notamment de continuer à s’immiscer dans les affaires de ces pays, en parlant de francophonie et autres fadaises de la métropole.
Il faut que la Tunisie reste libre de ses choix et qu’elle opte pour une république parlementaire, non préparer la place à un nouveau despote, qui reprendra les mêmes habitudes en traficotant sur le dos des Tunisiens, avec les mêmes MAM, Pasqua père et Pasqua fils, Chirac, Sarkozy ou autres profiteurs des pays du Sud. Il faut que la Tunisie cherche d’autres partenaires plus respectueux dans le domaine des échanges à l’instar de la Turquie, de l’Espagne, etc.
Il ne faut plus que les Tunisiens se comportent comme des mendiants vis-à-vis de ces gens qui passent leurs temps à nous insulter, à nous rabaisser, à nous mépriser, à nous traiter comme des citoyens de seconde zone.

Ces pourris de donneurs de leçons
La France a besoin des pays du nord de l’Afrique, sachons traduire cela au moins pour la Tunisie par une diplomatie sans concessions ni salamalecs.
Je souhaite plein de réussite au peuple Tunisien, qui mérite respect et une vie meilleure.
Ce commentaire est l’expression d’une indignation face à ces pourris
de donneurs de leçons qui continuent encore à vouloir entraver la construction d’une démocratie dans un pays du Maghreb. Certaines personnalités politiques qui défilent dans le paysage audiovisuel français préparent une liberté partielle pour les Tunisiens en invoquant la «sagesse» politique de Ben Ali dans l’édification de la Tunisie d’aujourd’hui! Je pense aux propos «racistes» d’Eric Raoult sur le despote éclairé ou à ceux de l’ancien «ambassadeur» de Tunisie à l’Unesco dans une émission de ‘‘France 24’’ consacrée sur la Tunisie, un nostalgique qui veut rassembler les troupes ex-benalistes pour se réapproprier les rênes du pays dans un langage stalinien et lèche-bottes envers la France et l’Europe.