mehdi jomaa 12 17L’auteur, comme la majorité des Tunisiens, s’est résolu à soutenir le gouvernement de Mehdi Jomaâ, en dépit de l’absence de visibilité sur ses priorités socio-économiques et sur ses actions correctives et constructives.

Par Mohamed Chawki Abid*

Au-delà de la fragilisation des dispositifs sécuritaires, des fondamentaux économiques et des acquis sociaux, notre pays attise la convoitise d’une mafia cosmopolite et pluridisciplinaire.

Aussi, Mehdi Jomâa, prochain chef du gouvernement, devrait-il veiller, surtout, à la préservation de l’intégrité territoriale et à la sauvegarde de la souveraineté permanente sur nos richesses naturelles?

Toutefois, tant que le Quartet parrainant le «dialogue national» ne lui ait pas fixé, dans sa «feuille de route», l’urgence de l’assainissement du secteur de l’énergie (hydrocarbure, électricité, énergies renouvelable...) et de la sauvegarde de la souveraineté nationale sur nos richesses naturelles, il pourrait être très content de ne pas avoir les mains liées.

Je crains fort que, mettant à profit ces quelques degrés de liberté, il fasse l’objet d'un pressing off-shore déplaisant qui pourrait l’emmener à modifier la législation en la matière pour satisfaire l’appétit de la mafia des prédateurs.

Comme tout Tunisien, je me suis résolu à soutenir le gouvernement de Mehdi Jomaâ, en dépit de l’absence de visibilité sur ses priorités socio-économiques et sur ses actions correctives et constructives.

* Expert économique.

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