L’ancienne présidente de l’Association tunisienne des mères (Atm), en fuite depuis juillet dernier, a été arrêtée, dimanche soir, à l’aéroport de Roissy Charles-De Gaule, alors qu’elle s’apprêtait à quitter la France.


L’information, colportée par des radios et des réseaux sociaux, vient d'être confirmée par le ministère de la Justice, qui a déclaré que des procédures sont en cours pour l'extrader en Tunisie.

Mme Agrebi, une proche de l’ex-président Ben Ali, qui est sous le coup de poursuites judiciaires dans des affaires de corruption et de malversation financière, a fait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par les autorités tunisiennes via le bureau d’Interpol à Tunis.

Saïda Agrebi, qui a été empêchée de voyager, le 9 février 2011, à l’aéroport de Tunis-Carthage, a pu quitter la Tunisie, le 30 juillet de la même année, à bord d’un avion en partance pour Paris. L’explication officielle présentée par les autorités policières de l’époque est qu’elle est une citoyenne tunisienne, qu’elle est libre de ses mouvements, qu’elle peut voyager à l’étranger, et que personne n’a le droit de l’en empêcher, et encore moins les services de police de l’aéroport Tunis.

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