Près de la moitié des 2.500 à 3.000 Tunisiens combattant aujourd’hui aux côtés de Daêch en Syrie sont soit des mineurs soit des gens au niveau intellectuel limité.
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C’est ce qu’a affirmé Lotfi Ben Jeddou dans une interview publiée, samedi 29 novembre 2014, par le journal algérien ‘‘El-Khabar’’, en rappelant que plus de 4.000 Tunisiens ont été empêchés par ses services de partir pour le jihad en Syrie depuis 2013. «Beaucoup d’entre eux (dont certains se sont rendus à la police de leur plein gré) sont aujourd’hui en prison pour leur implication dans des actes terroristes. D’autres ont été libérés pour manque de preuves mais restent sous contrôle judicaire», a expliqué M. Ben Jeddou, ajoutant que les prêches dans les mosquées et l’Internet sont les principaux moyens d’embrigadement, de recrutement et d’envoi des jeunes au jihad. «Nous avons réussi, avec la coopération du ministère des Affaires religieuses, à reprendre le contrôle de 1.500 mosquées, qui étaient aux mains de prédicateurs salafistes jihadistes (NDLR), après en avoir changé les imams», a encore indiqué M. Ben Jeddou. Z. A. |
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