Mercredi, à l’hypermarché Géant, sur l’autoroute de Tunis-Bizerte, il y a avait foule devant la boutique d’une nouvelle enseigne qui a le vent en poupe : Orange Tunisie. Surfant sur la vague qu’il a provoquée, le dernier-né des opérateurs de télécoms tunisiens fait ses premiers pas de… géant.
Pour le lancement de sa campagne de commercialisation, Orange Tunisie n’a pas fait dans la mesure. Spectacles de rue (acrobates, clowns, DJ…), notamment à Central Park, au centre ville de Tunis, parades à travers la capitale de véhicules arborant ses couleurs, affichage urbain à la limite de la saturation... C’est à peine si, pour « payer le mabrouk» – comme disent les gens de chez nous –, on n’avait distribué gâteaux et boissons rafraichissantes dans les rues et fait résonner des youyous bien sonores.



Le public, incrédule et bon enfant, mais très alléché par les offres du nouvel opérateur, a répondu nombreux à l’appel, très nombreux même dans certains endroits. Même s’il a trouvé parfois des difficultés à s’y retrouver, malgré l’effort d’explication des commerciaux de la marque. Les formules sont, il est vrai, un peu difficile à comprendre, surtout pour les profanes. Mais il en fallait plus pour faire hésiter les clients, surtout les plus jeunes d’entre eux.

orangeFinalement, tout n’était pas à… un dinar, comme cela avait été annoncé par certains rigolos. Pour être vraiment de la fête, les adeptes d’Orange (pur jus) avait dû débourser beaucoup de dinars. Encore que, pour pouvoir tenir leur rang, ne devraient-ils plus rechigner sur la dépense. Car les formules commerciales proposées ne semblent pas nécessairement conçues pour inciter à l’économie. Au contraire…
Quoi qu’il en soit: il y avait, mercredi, une jolie cohue partout où une boutique ou un point de vente arborait l’enseigne Orange Tunisie. Et ce fut le cas à l’hypermarché Géant, où nos journalistes se sont amusés à prendre quelques clichés pour… la postérité.
Une dernière pour la route : hier matin, au point de vente de Monoprix de l’Ariana, des clients avaient été priés de revenir dans l’après-midi. Raison invoquée (on vous le donne pour mille !) : «Errezo tayah» (chute de réseau). On vous laissera deviner le nom du fournisseur d’accès à internet…

Malek Neili