Parmi les sans-papiers tunisiens arrivés dans le Var (sud de France), une quinzaine ont comparu aujourd’hui devant les tribunaux et un seul a demandé l’asile politique. C’est un policier.


La plupart de ces clandestins ont été arrêtés au poste frontière de Menton, à la gare de Toulon ou en ville à Marseille lors d’un contrôle de la police. Huit ont été libérés. Six autres vont passer encore quelques nuits au centre de rétention de Nîmes en attendant la vérification de leur identité auprès des autorités tunisiennes. Leur séjour en rétention est d’une période d’une quinzaine jours renouvelable une seule fois. Un seul a demandé l’asile politique. Il dit qu’il était policier dans l’ancien régime et dit qu’il risque sa vie s’il rentrait en Tunisie.
Tous ces sans-papiers disent qu’ils étaient à Lampedusa avant d’emprunter l’autre côté des Alpes et que leurs gardiens italiens leur ont permis de sortir pour prendre un café dans le coin.