Le gouvernement de transition a accordé la libération conditionnelle à 3.000 prisonniers et fait bénéficier les condamnés à mort des mêmes droits que les autres détenus.


Lazhar Karoui Chebbi, qui a fait cette déclaration mercredi lors d’une rencontre avec le porte-parole de l’Ong Réseau international des droits de l’Homme, Abdelwaheb El Héni, a ajouté que d’autres détenus seraient concernés prochainement par l’amnistie générale qui sera proclamée bientôt sur la base d’un décret-loi.
Le premier gouvernement de transition avait adopté le 20 janvier un projet de loi d’amnistie générale qui concernera aussi les islamistes d’Ennahdha, interdit sous Ben Ali.
Avant la chute du régime, il y avait 31.000 personnes détenues dans les prisons, selon le ministère.