Les salafistes jihadistes tunisiens, comme ceux des autres pays arabes, sont, pour la plupart, financés par des richards des pays du Golfe tenants de l’idéologie «takfiriste».
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Le ministère tunisien de l’Intérieur dispose, en effet, de preuves qui impliquent «non pas des Etats mais des personnes. Et grâce à nos services de renseignements, nous en avons toutes les preuves», a expliqué Lotfi Ben Jeddou, ministre tunisien de l’Intérieur, dans un entretien au journal algérien ‘‘El-Khabar’’. Selon M. Ben Jeddou, les groupes terroristes opérant dans la région se financent aussi, en partie, grâce à la «fedya», la rançon payée par certains pays européens à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) pour faire libérer leurs otages au Mali. Les somme d’argent ainsi mobilisées permettent à la katiba Okba Ibn Nafaâ, opérant dans les montagnes à la frontière entre la Tunisie et l’Algérie, d’acheter des armes et de financer ses activités d’’embrigadement et de recrutement des jihadistes. Z. A. |
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