Des attentats allaient avoir lieu simultanément contre le siège de l’Union nationale des syndicats forces de sécurité intérieure (UNSFSI), des postes de police et 4 grandes surfaces.
Ces attentats, dont Abou Iyadh, le chef d’Ansar Charia, serait l’un des commanditaires, devaient être perpétrés par des Tunisiens de retour du jihad en Syrie. Selon ‘‘Al-Chourouk’’, dans sa livraison du vendredi 1er novembre 2013, citant des sources sécuritaires, les aveux de certains individus impliqués dans les tentatives d’attentats à l’explosif dans un hôtel de Sousse et au mausolée Bourguiba à Monastir, ont révélé l’existence de tout un plan d’attentats terroristes dans plusieurs endroits du pays. Selon la même source, les candidats aux opérations kamikazes sont généralement très vulnérables et issus de milieux populaires, âgés entre 17 et 26 ans (dont des élèves). Ces derniers, qui ont combattu en Syrie aux côtés du Front Ennosra, ont participé à des boucheries en Syrie, avant de se rendre en Turquie, où ils ont été aidés pour regagner la Libye et rentrer en Tunisie, note le journal. Deux jours avant qu’un kamikaze ne se fasse exploser sur la plage d’un hôtel à Sousse et qu’attentat à l’explosif à Monastir ne soit mis en échec et son auteur arrêté, les apprentis terroristes auraient eu des contacts par Skype avec Abou Iyadh. Selon la même source, les personnes arrêtées ont avoué avoir planifié de faire exploser le siège de l’UNSFSI, à l’avenue Habib Bourguiba, à Tunis, à quelques mètres du ministère de l’Intérieur, des postes de police et 4 grandes surfaces vendant de l’alcool. Z. A. Illustration: corps déchiqueté du kamikaze de Sousse. |