femme salafiste 6 20Des Tunisiennes parties en Syrie pour le jihad nikah sont tombées enceintes, ont donné naissance à des enfants, vivent dans la précarité et propagent les épidémies sexuelles et autres risques liés à la guerre.

 

Ces filles viennent pour la plupart des quartiers populaires de la périphérie des grandes villes où elles ont été recrutées par des associations pseudo-caritatives ou soi-disant religieuses de la mouvance islamiste pour aller satisfaire les pulsions sexuelles des jihadistes en Syrie.

C'est ce qu'a déclaré l'avocat Badis Koubakji, président de l'Association de secours aux Tunisiens à l'étranger à nos confrères d'''Assabahnews''.

L'avocat s'adresse notamment aux familles et leur demande de ne plus confier leurs filles ou garçons à des gens qui risquent, au nom de la légitimité du jihad en Syrie, de les expédier sur les fronts du jihad, en Syrie et ailleurs.

Selon Me Koubadji, «le nombre des Tunisien(ne)s et Somalien(ne)s envoyé(e)s en Syrie est impressionnant. La situation de ces jihadistes, filles ou garçons, est lamentable. Plusieurs combattant(e)s tunisien(ne)s en Syrie viennent de France, d'Allemagne et surtout de Belgique. Plusieurs ont été tués, d'autres sont encore dans les camps du mouvement terroriste Jibhat Ennosra (affilié à Al-Qaïda, Ndlr). Ceux d'entre eux (elles) qui demandent de rentrer au pays sont empêché(e)s et souvent même liquidé(e)s».

L'avocat, qui est sur plusieurs affaires du jihad en Syrie, semble très pessimiste à propos du sort de certaines épouses parties avec leurs maris dans les mêmes conditions. Leurs époux étant morts, elles vivent dans un véritable enfer et ne peuvent pas rentrer au pays.

Reste un autre problème : que va faire l'Etat tunisien des bébés nés sous X, en Syrie, de mère pratiquant le «jihad nikah»?

Le «jihad nikah» est une forme de prostitution légalisée (ou «halalisée») par certains extrémistes religieux au nom de la nécessaire contribution à la guerre sainte.

Z. A.