Pas de panique donc, tout le monde sera servi! Il y a encore suffisamment de pilules bleues pour rendre heureux leurs utilisateurs en ces temps de crise.
Le Viatec, un générique du Viagra, en vente sur le marché tunisien depuis janvier 2012, n'est pas en rupture de stock, précisent les laboratoires tunisiens Adwya, contrairement aux récentes affirmations du ministre de la Santé sur Mosaïque FM.
Selon un communiqué rendu public mardi, les laboratoires Adwya précisent, en effet, que le Viatec existe sur le marché et que les déclarations de Abdellatif Mekki, ministre de la Santé, le 15 novembre, ne concernent pas ce médicament.
«Le manque en approvisionnement de certains médicaments en Tunisie, notamment le Viagra, et dont les demandes, selon ce dernier, ont été sous-estimées, les laboratoires Adwya tiennent à préciser que des produits génériques de haute qualité sanitaire tel que le Viatec existent sur le marché national. Le Viatec est produit et lancé depuis le mois de janvier 2012, et ne fait l'objet d'aucune rupture de stock», lit-on dans le communiqué. Et les Laboratoires Adwya d'ajouter que le «Viatec connaît, depuis son lancement, un succès sans faille, preuve du sérieux des laboratoires Adwya et de l'importance de la qualité de contrôle dont bénéficient ses produits».
Selon encore la même source, «en mettant le Viatec à la disponibilité des hommes souffrant de dysfonctions érectiles, les laboratoires Adwya répondent à un problème de santé publique en Tunisie. En effet, depuis sa commercialisation, le Viatec, à base de la molécule sildénafil, a révolutionné le traitement médical des troubles érectiles en Tunisie».
Les laboratoires adwya sont le leader tunisien du marché pharmaceutique ayant une activité générique associée à la fabrication sous licence pour le compte des plus grands laboratoires internationaux.
La commercialisation du Viatec s'est faite à un prix abordable (15 dinars la boîte de 9 pilules); ce qui a permis d'endiguer l'introduction des contrefaçons médicamenteuses dont les répercutions négatives sur la santé publique ont été maintes fois dénoncées.
I. B. (avec communiqué).