Les détenus salafistes à la prison de Mornaguia, à l'ouest de Tunis, ont suspendu, dimanche à la mi-journée, leur grève de la faim entamée depuis plusieurs jours.

 

Après plusieurs rencontres avec notamment Noureddine Bhiri, ministre de la Justice, son épouse l'avocate Saïda Akremi, président de l'Association tunisienne pour la défense des prisonniers politiques (Atdpp), un collectif d'avocats ainsi que le prédicateur Béchir Belhassen, la cinquantaine de salafistes détenus dans la prison de Mornaguia, accusés d'avoir participé dans les évènements d'Al-Abdellia (en juin dernier) ou dans l'attaque le 14 septembre de l'ambassade et de l'école américaines, ont mis fin à leur grève de la faim.

Selon Abdelbasset Ben Mbarek, l'un de leurs avocats: «Ces salafistes en détention sont des prisonniers d'opinion et non de droit commun. Et plus on fait pression sur eux, plus ils s'accrochent à leur idéologie».

Z. A.