La suspension de la grève illimitée au champ pétrolifère d’El Borma n’a duré qu’un jour. Pour célébrer le premier anniversaire de la révolution. Dimanche, la grève a repris.
Les ouvriers et techniciens de la Société italo-tunisienne d’exploitation pétrolière (Sitep), affiliés à la Confédération générale tunisienne du travail (Cgtt), ont repris dimanche leur grève illimitée au champ pétrolifère d'El Borma, dans la région de Tataouine, après une suspension d’une journée à l’occasion de la célébration du premier anniversaire de la révolution, le 14 janvier.
Les 240 ouvriers de la Sitep, dont la majorité est affiliée à la Confédération générale tunisienne du travail (Cgtt), fondée il y a moins d’un an, sont déterminés à poursuivre la grève entamée depuis jeudi dernier.
Ils ont décidé de ne lever la grève qu’après la satisfaction de leurs revendications soumises à la direction générale de la société, le 22 décembre.
Mohamed Ben Mbarek, trésorier du syndicat de base, a affirmé à l’agence Tap que les revendications des grévistes ne sont pas matérielles. Il s'agit plutôt d’accorder la priorité aux jeunes originaires de la région dans les recrutements et d’appliquer les conventions signées fixant à 55 ans l’âge légal du départ à la retraite et organisant le temps de travail selon le système de vacations.
Les grévistes revendiquent, également, la régularisation de la situation professionnelle de plusieurs d’entre eux, ainsi qu’un local pour le syndicat.
I. B. (avec Tap).