«Etant membre de ce gouvernement, mon devoir est la retenue et je ne peux pas réagir sinon j'aurai beaucoup à dire concernant le discours du président de la république».
C'est ce qu'a déclaré Samir Dilou, ministre des Droits de l'homme et de la Justice transitionnelle (et porte-parole du gouvernement), interrogé vendredi soir par Shems FM, suite au discours de Moncef Marzouki, président de la république provisoire.
Moncef Marzouki a appelé à un gouvernement restreint composé des compétences indépendantes pour la gestion des dossiers économique et social et à la tenue des élections avant les vacances d'été.
A chaud, M. Dilou a dit que «le président a évoqué des questions graves sur des affaires nombreuses et dangereuses, avec même des évaluations du travail gouvernemental. Dans les heures qui viennent, le gouvernement répondra officiellement. Personnellement, j'ai l'obligation de retenue et je ne peux pas réagir, sinon j'ai beaucoup à dire sur son discours».
D'autant que dans un gouvernement restreint, M. Dilou perdrait assurément son portefeuille, complètement inutile et jusque là improductif.
Z. A.