Après avoir pris ses aises au Maroc et en Algérie, où elle est en train de se tailler des parts de marché, la marque sud-coréenne Kia, représentée en Tunisie par City Cars, société du groupe Princesse Holding, fait une entrée remarquée dans le paysage urbain tunisien.

 

 

Fin décembre 2009, City Cars, dont le show room est situé à la rue Ali Darghouth, au centre ville de Tunis, a vendu près de 500 véhicules de la marque sud-coréenne en moins d’un mois, essentiellement des Kia Rio et Kia Cerato. La première, une cylindrée 1.4 essence, au prix de 19 900 à 21 500 DT. La seconde, une moyenne berline, 1.6 essence, commercialisée en deux versions avec des prix allant de 29 900, à 32 800 DT. Au cours du seul mois de janvier, 560 autres véhicules de la marque ont été écoulés. Et tout indique que le mouvement va se poursuivre, les  Tunisiens étant déjà tombés sous le charme des lignes simples et élégantes de ces véhicules asiatiques.   
Le concessionnaire annonce l’arrivée, dans le courant de l’année, de la citadine Picanto, une 4 CV, de type «voiture populaire», qui sera vendue à 14 500 DT, et Kia Sorento, la berline du constructeur, dont le prix variera entre 68 000 et 77 000 dinars. On annonce aussi la Kia Sportage, de type 4x4, 2.0 diesel, qui sera vendue à partir de 48 000 DT et la Mohave, avec un moteur 3 L diesel V6, à partir de 60 000 DT.
Après le succès du lancement de cette gamme de voiture coréennes, qui semblent trouver un bon accueil chez nos compatriotes, pourtant habituellement portés sur des marques plus prestigieuses, le concessionnaire va devoir déployer son réseau pour pouvoir assurer le service après-vente et rassurer ainsi ses clients. Même si la garantie constructeur de cinq ans ou de 100 000 kilomètres (sauf pour la Picanto, garantie 3 ans seulement) est un gage de sérieux et de… confiance.

Imed B.