Après la profanation du drapeau national de la faculté de la Manouba, celui de la maison de la culture de Kélibia a eu, dimanche, le même sort. Et c’est la bannière noire qui l’a remplacé sous des «takbir» des salafistes.
La maison de la culture de Kélibia (Cap-Bon) qui accueillait, dimanche matin, une rencontre avec les écrivains Youssef Seddik et Olfa Youssef, a été investie par des dizaines de salafistes.
En guise de protestation contre le meeting, ces derniers ont crié leur colère contre les deux conférenciers les accusant de mécréance, après avoir hissé leur bannière à l’entrée de la bâtisse sous les «takbir» et des Allah Akbar (Dieu est Grand)» d’une foule de barbus.
Un spectacle de déjà vu. Mais cette fois-ci, un homme est monté sur le toit et a remis le drapeau tunisien à sa place.
Sur les réseaux sociaux, plusieurs appels au meurtre ont été partagés ces derniers jours contre Olfa Youssef et Youssef Seddik, réputés pour leur lecture libérale et rationnelle du texte et de la tradition islamiques.
I.B.