Le Psg a mis en garde contre la déviation du processus de transition démocratique vers un régime despotique au nom de l’identité et des croyances.
L’allusion ici est limpide au parti islamiste Ennahdha, qui conduit la coalition gouvernementale. Et dont certains des dirigeants revendiquent l’inscription de la chariâ comme source unique de la législation dans la nouvelle constitution
Réuni, samedi et dimanche, dans le cadre de sa 2e conférence nationale, après le congrès constitutif tenu le 26 mars, le Psg a mis l’accent sur les conséquences de la victoire du mouvement Ennahdha aux élections de l’Assemblée nationale constituante (Anc) et de sa réussite à la formation d’un gouvernement de coalition sur le processus de transition démocratique qui, a-t-il dit, a «dévié vers un régime despotique au nom de l’identité et des croyances».
Selon un communiqué rendu public mardi, les participants à la conférence ont imputé la grande responsabilité de la situation politique actuelle et de la dégradation de la conjoncture économique, sociale et sécuritaire, au gouvernement et au mouvement Ennahdha.
Le Psg a, également, appelé Ennahdha à cesser «de faire pression sur la société tunisienne pour l’amener à accepter son projet despotique».
Le Psg a, aussi, réaffirmé «son soutien aux forces républicaines dans leur lutte contre la dictature et la défense des acquis modernistes, culturels et civilisationnels de la société tunisienne».
I. B. (avec Tap).