Parmi les imams fondamentalistes islamistes, qui seront expulsés prochainement de France par le ministère français de l’Intérieur, un militant islamiste tunisien, Malek Drine.

 Cet islamiste tunisien écrit ‘‘Le Figaro’’, «fait l’objet d’une mesure de reconduite ‘‘après avis d’une commission d’expulsion, compte tenu de ses attaches familiales en France’’. L'intéressé aurait promu publiquement le ‘‘rejet du monde occidental et le meurtre des personnes qui se détourneraient de l’islam’’».

Malek Drine a 30 ans. Il est marié à une Bretonne, habite à Aubervilliers (dans la banlieue parisienne) et attend un enfant. Il a été surpris de la notification de la préfecture et selon les témoignages recueiilis, il serait un bouc émissaire. Car, il n'a jamais appelé à la violence ou ayant tenu un discours radical ou raciste. 

Après les évènements de Toulouse et de Montauban ayant fait, en mars, 7 morts, Paris a lancé vendredi un coup de filet dans le milieu islamique. Des procédures d’expulsion ont été menées contre tous les militants extrémistes qui propagent un discours contraire à celui de la république.

Tous ceux qui prêchent pour l’islam radical, le port du voile ou niqab, pour le rejet de la culture occidentale… n’auront donc plus de place dans l’Hexagone. Déjà, 5 imams radicaux dont un Algérien et un Malien ont été expulsés. D’autres ne vont pas tarder à être rapatriés.

Lors d’un meeting à Nancy, Nicolas Sarkozy a été ferme dans ses propos, ne considérant aucune exception. «J’adresse un avertissement très clair mais qui doit être bien entendu : tous ceux qui tiendront des propos contraires aux valeurs de la République seront instantanément mis dehors du territoire de la République française», a-t-il déclaré.

Des imams d’origine marocaine, algérienne, tunisienne, saoudienne, turque… connus pour leurs prêches contre le monde occidental et les juifs seront donc concernés prochainement par l’expulsion. Une opération du genre a été faite l’an dernier et 10 imams ont dû être expulsés de France.

Il y a 3 jours, la France a refusé la venue sur son territoire de quelques prédicateurs invités à la conférence annuelle de l’Union des organisations islamiques de France qui aura lieu du 6 au 9 avril au Bourget.

Z. A.