«La défaite est orpheline et la victoire a plusieurs pères» : cette célèbre maxime, l’homme d’affaires Iskander Rekik, président de l’Anpp, vient d’en faire l’expérience à ses dépens.


91 membres et responsables de l’Alliance nationale pour le progrès et la prospérité (Anpp) ont présenté une démission collective. Les démissionnaires sont des membres des bureaux politique et exécutif ainsi que des sections régionales et à l’étranger du parti. Ils expliquent, dans un communiqué, que «malgré les tentatives répétées de réformer et de redresser la situation, tous les recours sont aujourd’hui épuisés», indique l’agence Tap.

La persistance de «certains» à vouloir continuer à diriger le parti selon des pratiques «révolues» et l’impossibilité d’engager une quelconque réforme ont conduit à une démission collective du bureau de Sousse, souligne-t-on encore dans le communiqué.

Les signataires ajoutent, dans ce même sens, que la majorité, renversée récemment après avoir fixé le cadre juridique pour la préparation du congrès constitutif, a décidé de démissionner pour «construire une expérience démocratique qui vise à unir les efforts avec d’autres parties qui partagent les mêmes principes».

Autant dire que la machine à perdre est bien enclenchée. Comme s’il n’y avait pas assez de partis comme ça, ceux existants, et qui n’arrivent pas à percer, doivent encore éclater en plusieurs morceaux.

I. B.