C’est, en tout cas, ce qu’affirment nos collègues d’‘‘El Watan’’ du vendredi 17 février. Car son nom figurait sur une liste de personnes interdites d’entrée en Algérie.


Le président de la république Moncef Marzouki était à Alger, au début de cette semaine, dernière escale d’un périple maghrébin qui l’a mené au Maroc, puis en Mauritanie. Au menu : la relance de l’Union du Maghreb arabe (Uma). «L’ex-opposant à la dictature faisait partie d’une liste de personnes indésirables en Algérie, qui comptait d’autres opposants célèbres à l’instar de Taoufik Ben Brik et Sihem Bensedrine», note ‘‘El Watan’’. Le journal ajoute : «Ce sont les problèmes rencontrés par cette dernière, vendredi, au niveau de la PAF de l’aéroport d’Alger, qui ont poussé les autorités à supprimer la liste devenue caduque. Autrement, selon la loi, le Président tunisien aurait dû être refoulé !».

 

I. B.