Lors d’une conférence de presse, vendredi aux Berges du Lac, trois avocats de l’ancien ministre Abderrahim Zouari se sont acharnés contre leurs confrères du «Groupe des 25».


Il s’agit tout simplement d’un différend sur un lot d’affaires en justice. Les premiers défendent leurs clients parmi les anciens membres et collaborateurs de Ben Ali, tel Abderrahim Zouari, l’ancien ministre du Transport sous Ben Ali, et cherchent naturellement à les acquitter. Les seconds veulent rendre justice aux citoyens tunisiens en faisant juger ceux qui l’ont réprimé des décennies durant et se sont accaparé ses richesses.
«Il y a aujourd’hui comme une pression populaire et la libération provisoire de M. Zouari, décidée dans un premier temps, a été avortée au moment où le prévenu a préparé ses valises pour quitter le lieu de sa détention et que sa famille s’est dépêchée sur les lieux pour le ramener à la maison. Le Groupe des 25 est pour quelque chose dans ce changement d’attitude. Il s’agit d’un groupe qui s’est autoproclamé pour défendre le peuple. Il a un discours qui appelle seulement à punir. Ils sont ravis lorsqu’on arrête quelqu’un, et lorsque le procureur de la République libère un autre, ils vivent le moment comme une ‘‘nakba’’ (malheur)», a dit Fayçal Ben Jaâfar.

 

Z. A.