Ettajdid a condamné également, dans un communiqué publié dimanche, l’attaque perpétrée, vendredi à Jendouba (nord-ouest), par un groupe de salafistes (islamistes extrémistes, contre des gargotes et des cafés et la dégradation de leurs équipements, arguant qu’ils servaient des non-jeûneurs en plein mois de ramadan.
Le parti de centre-gauche, qui milite pour la laïcité et la séparation de la religion et de l’Etat, a exprimé sa plus vive condamnation de «ces actes criminels quels que soient leurs arguments tribaux ou prétendument religieux», considérant ces comportements de «rétrogrades et déplorables, étrangers à l’esprit de l’islam et aux traditions du peuple en termes de civilité, de tolérance et de respect d’autrui».
Ettajdid estime aussi que de pareils actes constituent un danger pour «le présent et l’avenir de la Tunisie et le devenir de la transition démocratique».