Le sommet de l’Union pour la Méditerranée (UpM), qui devait se tenir le 7 juin à Barcelone, en Espagne, vient finalement d’être de nouveau reporté à novembre.
C’est le porte-parole du président égyptien Hosni Moubarak, co-président de l’UpM avec son homologue français Nicolas Sarkozy, qui l’a annoncé, jeudi 20 mai, à Athènes, en Grèce, où il était en voyage.
Cette décision aurait été également prise en concertation avec le premier ministre espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, qui assure la présidence tournante de l’Union européenne (UE).
Les «tensions israélo-palestiniennes» ne sont pas la principale cause de ce nouveau, comme se plaisent à l’affirmer les responsables occidentaux. Mais plutôt l’entêtement du ministre israélien (d’extrême droite), Avigdor Lieberman, d’y participer. «J’ai l’intention d’y être et j’y serai. Nous ne nous imposons pas, mais personne n’a le droit de déterminer la composition de la délégation israélienne», avait-il affirmé à la radio publique israélienne depuis Tokyo où il était en visite le 11 mai. Il réagissait ainsi à une information du quotidien israélien ‘‘Haaretz’’ selon laquelle plusieurs pays arabes, dont l’Egypte, la Syrie et l’Algérie, ont menacé de boycotter ce sommet si le chef de la diplomatie israélienne, dont on ne compte pas les déclarations anti-arabes et anti-palestiniennes, y était présent.