Le parti Al-Massar est favorable à la formation d’un front national contre le terrorisme, mais il en exclut Ennahdha, responsable, selon lui, de la montée du terrorisme.
Le parti Al-Massar (centre gauche) estime que l'appel à la formation d'un front national, fondé sur les principes démocratiques et les valeurs républicaines, pour faire face au terrorisme, ne doit pas inclure des parties politiques connues pour leurs liens idéologiques et politiques avec des milieux terroristes, tant à l'intérieur du pays qu'à l'échelle régionale. Dans une déclaration du conseil central du parti, publiée lundi 23 mars 2015, Al-Massar se dit concerné par les appels à l'unité nationale, ajoutant que le mouvement Ennahdha ne pourra en faire partie, tant qu'il ne révise pas ses positions idéologiques et politiques, inscrites dans ses textes fondateurs et qui ont une orientation clairement fondamentaliste et antidémocratique. Al-Massar appelle à mobiliser les Tunisiens autour de leurs dirigeants politiques et à les associer à la stratégie nationale de lutte contre le terrorisme. Il note que les importants efforts déployés par les forces armées et sécuritaires demeurent insuffisants tant que le ministère de l'Intérieur n'a pas encore entrepris de profondes réformes pour remédier aux lacunes et aux dépassements commis en son sein sous la «troïka», la coalition gouvernementale dominée par Ennahdha qui a conduit le pays de décembre 2011 à janvier 2014. I. B. (avec Tap). |
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