Samir Dilou appelle les partisans de Moncef Marzouki à ne plus manifester dans les rues même pacifiquement, car la situation dans le pays est à haut risque.
Intervenant sur Radio Jeunes, l’ex-ministre des Droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle a déclaré: «Je ne m’oppose pas aux manifestations pacifiques, car tout le monde a le droit de s’exprimer librement, mais pas en cette période, où la situation sécuritaire précaire dans le pays ne le permet pas». Le membre du Conseil de la Choura d’Ennahdha a ajouté que quelle que soit la raison pouvant être invoquée, il ne peut admettre que des «citoyens agressent les agents de l’ordre, incendient et saccagent les biens publics ou privés, au prétexte que les résultats du 2e tour de la présidentielle ne sont pas justes». Les élections se sont déroulées dans des conditions transparentes et démocratiques, a souligné M. Dilou, ajoutant que les anomalies ayant pu être constatées «peuvent arriver partout et elles n’ont pas changé le résultat final.» Tout en se disant «sensible à la situation économique et sociale difficile dans les régions du sud, ignorées pendant des décennies par le pouvoir central», le dirigeant islamiste a ajouté que «cette situation ne va pas changer du jour au lendemain et il faudra plusieurs années pour que les choses se remettent à leur place.» Z. A. |
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