Le candidat au second tour de l'élection présidentielle a affirmé être le seul capable de changer «la situation dramatique» dans le pays, due, selon lui, «aux trois années de pouvoir de la troïka», l’ex-coalition gouvernementale dont son concurrent Moncef Marzouki faisait partie.

L’ex-Premier ministre et président de Nidaa Tounes a, également, affirmé qu’il est «le candidat le mieux indiqué» pour conduire le pays au cours des 5 prochaines années et le garant de sa stabilité, de son développement et de l'instauration de la justice sociale.

M. Caid Essebsi n’a pas manqué l’occasion de se recueillir à la mémoire des martyrs des évènements d'Enfidha du 21 novembre 1950, qui ont coûté la vie à 5 ouvriers, dont une femme, et fait une soixantaine de blessés, dans la répression sanglante d'une manifestation des ouvriers agricoles des domaines d'Enfidha, en protestation contre les pratiques du pouvoir colonial.

I. B. (avec Tap).