Evoquant les menaces de mort qui pèsent sur lui, l’ancien ministre s'est dit déterminé à poursuivre sa campagne et à être proches des citoyens qui, estime-il, lui reconnaissent son dévouement et ses réalisations dans les différentes responsabilités assumées.

M. Zenaidi, qui menait sa campagne électorale samedi 15 novembre 2015 à Gabès (sud-est), a mis en garde contre les discours politiques qui appellent à la division des Tunisiens, par allusion au président sortant et candidat à sa propre succession Moncef Marzouki dont le discours électoral est axé sur l’opposition entre les défenseurs de la révolution et les représentants de l’ancien régime.

«Le président de la République est rassembleur par définition», a souligné, à ce propos, M. Zenaïdi, dont l’allusion limpide aux dérapages de Moncef Marzouki fait mouche.

Selon le candidat indépendant pour le palais de Carthage, toute la classe politique doit se concentrer, plutôt, sur les solutions au problème du chômage afin de regagner la confiance de la jeunesse.

Mondher Zenaidi a entamé sa visite à Gabès en se rendant dans le mausolée d'Abou Loubaba Al-Ansari, le saint-patron de la ville, où il a récité la Fatiha.

I. B. (avec Tap).