Abdessattar Ben Moussa, qui intervenait mardi 14 octobre 2014, en marge d'une conférence organisée par la LTDH, estime que des méthodes de travail de l'Instance supérieure pour les élections (Isie) comportent des failles, qui pourraient entraver le processus électoral.

«Il n’y a aucune volonté de mettre en cause qui que ce soit et encore moins le processus électoral. Cependant, nous avons des craintes, surtout après l'affaire des faux parrainages des candidats à la présidentielle», a-t-il déclaré.

Le président de la LTDH estime que l’instance aurait pu anticiper de pareilles problèmes en exigeant, par exemple, la légalisation des signatures pour éviter les falsifications.

Cette opération a, rappelons-le, été écartée par l’Isie parce qu’elle aurait été fastidieuse et très difficile à mettre en pratique.

M. Ben Moussa a, par ailleurs, indiqué que la reprise des sessions du Dialogue national, dont la LTDH est l’un des protagonistes, est nécessaire, car elle pourrait contribuer à la réussite des élections en accompagnant, notamment, l’Isie, dans l’accomplissement de sa mission dans les meilleures conditions de transparence.

Y. N. M.