M. Ghannouchi, qui s'exprimait dimanche 12 octobre 2014, au cours d'un meeting à Kairouan (centre), dans le cadre de la campagne électorale de son parti pour les législatives du 26 octobre 2014, a assuré que son mouvement «n'a jamais cherché à se venger de quiconque, rejette toute forme d'exclusion et s'emploie à garantir l'unité de tous les Tunisiens».

«Ennahdha respecte les droits de la femme et œuvre à conforter son rôle dans la société», a-t-il aussi souligné, en rappelant le «souci d'Ennahdha de consolider l'engagement de la femme dans tous les domaines».

Il répondait ainsi aux accusations adressées à son parti à ce sujet, notamment après les tentatives avortées des députés islamistes de réduire les droits de la femme contenus dans le Code du statut personnel (CSP).

Le leader d'Ennahdha s'est dit confiant quant à l’aboutissement de la révolution en Tunisie, estimant qu'elle «a réussi dans une large part à instaurer la liberté et à rendre la dignité au peuple tunisien».

Dans un autre meeting, tenu le même jour, au Kef (nord-ouest), le président d’Ennahdha a plaidé «pour un consensus entre les partis politiques au cours de la période à venir afin de mettre les bases d’un Etat démocratique».

M. Ghannouchi a ajouté que son mouvement va «continuer à consolider l'identité des Tunisiens et à les réconcilier avec leur religion, dans un souci de progrès et de préservation de la souveraineté du peuple».

«L'organisation des élections, confiée à l'Instance des élection (Isie), permettra de rompre avec le système de corruption instauré par la dictature et offrir aux Tunisiens la liberté du choix et l'exercice de leur droit de vote loin de toute forme d'intimidation ou de pression», a assuré le président du parti islamiste.

I. B. (avec Tap).