Beji Caïd Essebsi, candidat de Nida Tounes à la présidence, ne compte pas présenter un bilan médical, comme l’ont relayé certains médias pro-islamistes.
Intervenant, mercredi 24 septembre 2014, sur la chaîne ‘‘Al-Arabia’’, Beji Caïd Essebsi a précisé que la constitution n’exige pas d’un candidat à la présidence qu’il présente un rapport sur son état de santé. «C’est une campagne menée par, notamment, Ennahdha (et ses alliés) à travers certains médias qui mettent tout au conditionnel ou en citant leurs propres sources… Ces gens cherchent à imposer une idéologie et un programme précis, et à marginaliser l’élection présidentielle en appelant à un président consensuel», a-t-il expliqué. «En 2011, on a élu une assemblée constituante pour rédiger une constitution. Aujourd’hui, le Tunisien a le droit d’élire son président et cela est indiqué dans la constitution… S’il y a un bilan à faire, il concerne la santé mentale du candidat», a-t-il ajouté. Interrogé sur les propos de Rached Ghannouchi, qui l’a accusé de vouloir diviser le peuple et de provoquer une guerre civile, M. Caïd Essebsi a répondu que «ce sont les islamistes qui ont divisé les Tunisiens entre croyants et mécréants et cherché à imposer la charia dans la constitution, à revenir sur les acquis de la femme et à faire revenir le pays à un autre âge.» «C’était ça leur projet et il le restera. Il faut rappeler qu’il a fallu une grande mobilisation populaire pour les contraindre à revoir la première mouture de la constitution et à la corriger», a indiqué M. Caïd Essebsi. Et d’ajouter: «Notre projet consiste à préserver les acquis de la femme, à rassembler tous les Tunisiens et à les conduire vers le meilleur et d’être de ce 21e siècle». Z. A. |
{flike}