Ce parti créé en mai 2014 par Riadh Chaïbi, ancien dirigeant d’Ennahdha, qui a démissionné du parti islamiste, trop consensuel et modéré à son goût, a décidé de soutenir la candidature du président provisoire de la république, Moncef Marzouki, et appelé ses partisans à faire campagne pour lui.

Riadh Chaïbi avait indiqué, la veille de sa démission officielle d’Ennahdha, dimanche 17 novembre 2013, qu’il était temps de «remettre la révolution sur les rails et d’empêcher le retour des Rcdistes». Il avait alors appelé les Tunisiens, sur Aljazeera TV, à rejeter le Dialogue national.

Rappelons que Moncef Marzouki et son parti, le Congrès pour la république (CpR) étaient, eux aussi, opposés au Dialogue national, où ils voyaient un coup d’Etat contre la légitimité de la Troika, la coalition gouvernementale dominé par le parti islamiste Ennahdha qui accaparaient alors le pouvoir.

D’ailleurs, M. Marzouki a été, avec l’ex-Premier ministre Ali Larayedh, les derniers à avoir accepté, la mort dans l’âme et à contre-coeur, la feuille du route du Dialogue national qui a sauvé le pays de l’anarchie.

Cela, les électeurs tunisiens doivent le savoir avant d’aller aux urnes pour ne pas commettre une nouvelle erreur qu’ils regretteront plus tard.

Z. A.