Le quotidien français ‘‘Libération’’ brosse le portrait d’une Amel Karboul remuante, ne tenant pas en place, presque instable, même si ce dernier mot n’est pas utilisé.
En introduction de l’entretien qu’elle a réalisé avec notre ministre du Tourisme, sur les perspectives de relance d’«un secteur stratégique pour le gouvernement technocrate», notre consoeur Elodie Aufray décrit Mme Karboul comme une femme anxieuse et agitée. «Elle se lève toutes les dix minutes, pour boire un peu d’eau, consulter son téléphone, éteindre la clim, tapoter son second téléphone, rallumer la clim», écrit-elle. Puis ajoute : «Amel Karboul se raconte facilement, mais ne tient pas longtemps en place. Dans sa robe rose bonbon – et lipstick assorti – la remuante quadra jure avec le décor vieillot de son bureau, boiseries sombres et lumière pâle. De toute façon, elle ne s’y attarde pas : la ministre du Tourisme préfère investir le terrain.» (‘‘Libération’’) Et de citer Mme Karboul: «Les problèmes sont en Tunisie, pas dans cette pièce. Il vaut mieux aller les voir qu’attendre qu’ils viennent à moi sur un bout de papier». Mme Karboul aurait bien pu se passer de cet éloge, qui lui est, au final, défavorable. I. B. |
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