Mohamed-Salah-El-HamdiLe ministère de la Défense a démenti la démission de Mohamed Salah El-Hamdi, chef d’état major de l’armée de terre, annoncée, hier, par Mosaïque FM.

Le porte-parole du ministère de la Défense n'a pas démenti formellement l'information. Dans une déclaration à l'agence officielle Tap, il a seulement indiqué qu'il n'en était pas personnellement informé. Ce qui n'est pas à proprement parler un démenti. 

La radio, qui affirmait détenir l’information de «sources crédibles et dignes de confiance», avait, mardi 30 juillet 2014, justifié cette démission par l’échec de l’armée dans la lutte contre les groupes terroristes et les coups que ceux-ci ont portés aux troupes, notamment dans la zone militaire fermée de Jebel Chaambi, gouvernorat de Kasserine (centre-ouest).

Mosaïque FM avait ajouté que le président provisoire de la république Moncef Marzouki, chef suprême des armées, va devoir remplacer le général El-Hamdi dans les plus brefs délais.

Ce dernier, illustre inconnu avant sa nomination, avait succédé au général Rachid Ammar, démissionnaire en juin 2013. S’il a montré plus de détermination que son prédécesseur à combattre les groupes terroristes repliés dans les zones montagneuses boisées à la frontière avec l’Algérie, en ordonnant notamment des bombardements de ces zones, on ne peut pas dire qu’il a obtenu des résultats probants.

Au contraire : on compte plus de victimes parmi les unités de l’armée et de la garde nationale qu’au sein des groupes terroristes, qui ont montré une facilité de mouvement, multipliant les attaques surprises, souvent sanglantes et mortelles.

I. B.

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