Selon le leader de la gauche radicale, c’est sous le gouvernement de la troïka (décembre 2011-janvier 2014), la coalition tripartite dominée par le parti islamiste Ennahdha, que le terrorisme s’est développé dans le pays.

«Tout le monde a aujourd’hui une idée des dégâts causés par certains leaders de ce parti, qui bourraient le crâne de nos jeunes avec des prêches et des discours extrémistes», a-t-il déclaré, par allusion, notamment, aux députés Sadok Chourou et Habib Ellouze qui invitaient des prédicateurs salafistes wahhabites pour des tournées de prêche à travers le pays où ils appelaient au djihad en Syrie et pour l’instauration du califat islamique.

«L’Assemblée nationale constituante rechigne encore à accélérer l’adoption de la nouvelle loi anti-terroriste. Cette attitude n’a pas protégé et ne protègera pas les agents de sécurité et de l’armée contre le terrorisme», a déploré Hamma Hammami, qui parlait au lendemain de la mort de 4 soldats dans l’explosion d’une bombe dans une zone montagneuse boisée près du Kef (nord-ouest) où sont repliés des groupes terroristes.

Z. A.