La nouvelle loi électorale risque de reproduire les mêmes erreurs enregistrées lors des élections de 2011, en facilitant, notamment, les candidatures louches.
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Selon Leïla Chraïbi, membre de l’Association tunisienne pour l’intégrité et la démocratie des élections (Atide), qui intervenait lundi sur Jawhara FM, «les erreurs et lacunes constatées lors des élections de 2011 se reproduiront et il y aura un éparpillement des voix». Elle a rappelé que lors des précédentes élections, quelque 1,3 million de voix «ont été gaspillées et n’ont servi à rien». Sur un autre plan, Mme Chraïbi a exprimé des craintes quant au financement des partis, d’autant que la nouvelle loi n’est pas précise à ce sujet. Elle a cité un exemple à ses yeux éloquent des lacunes constatées: «Le candidat ne résidant pas en Tunisie pourra mener librement sa campagne à travers les médias étrangers, alors que cela est formellement interdit aux candidats résidant en Tunisie». Z. A. |
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