L’avocate Saïda Akremi, épouse Noureddine Bhiri, ne déclare pas ses revenus au fisc, bénéficie d’un crédit de 545.000 DT et se permet le luxe d’acheter une villa à El-Manar pour un montant de 756.000 DT.
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Selon ‘‘Arabesque.tn’’, citant des sources dignes de foi, l’avocate Saïda Akremi, épouse de l’ancien ministre de la Justice, le Nahdhaoui Noureddine Bhiri, n’a pas déclaré ses revenus au fisc depuis 3 ans, c’est-à-dire depuis que son parti, Ennahdha, a accédé au gouvernement. Me Akremi a pourtant exercé son métier d’avocat en 2011, 2012 et 2013. Selon des témoins, son cabinet, sis à la rue Om Kalthoum, au centre-ville de Tunis, ne désemplissait pas pendant le passage de son mari à la tête du ministère de la Justice pendant près de 2 ans et demi. Me Akremi Bhiri, qui n’a pas rempli ses obligations vis-à-vis de l’Etat – dont les caisses, on le sait, sont immensément vides –, s’est pourtant permis d’acheter une villa du côté d’El-Manar, cité huppée à l’ouest de Tunis, pour la coquette somme de 756.000 DT. Un crédit de 545.000 DT lui a été accordé sans garantie par une banque «tuniso-machin», dont les capitaux sont détenus à moitié par un pays du Golfe. Bien sûr, son mari et son parti n’y sont pour rien. Le contrat de vente de la villa a été signé le 27 décembre 2013, quelques jours avant le départ du gouvernement Larayedh dont son mari était l’un des piliers, et l’enregistrement a eu lieu lundi 17 mars 2014, sous le n° 14100264, à la recette des finances d’El Manar. Z. A. Articles liés: Noureddine Bhiri-dement à moitié la visite de son épouse à Sami Fehri Me Akremi, épouse du ministre de la justice favorisée par le parquet |