M. Juncker, a achevé mercredi une visite officielle en Tunisie, la première du genre pour le chef du gouvernement luxembourgeois, au cours de laquelle il a été reçu par le président Zine El Abidine Ben Ali, en présence du Premier ministre, M. Mohammed Ghannouchi.
«Je constate que la Tunisie est un pays en marche, qui a vocation à devenir un centre financier» à l’échelle régionale, a-t-il affirmé, évoquant un futur accord d’échanges dans les secteurs bancaires et de recherche universitaire.
«Je fais partie de ceux qui voudraient voir reconnaître à la Tunisie un statut avancé dans ses relations avec l’Union européenne», a ajouté en outre M. Juncker, annonçant un nouveau déplacement en mars prochain à Tunis, pour faire en sorte que les relations deviennent «plus conséquentes».
Le ministre de l’économie luxembourgeois effectuera lui aussi, en janvier prochain, une visite en Tunisie à la tête d’une délégation d’hommes d’affaires.
Au cours des entretiens de M. Juncker à Tunis, il a été procédé à la prospection de domaines importants de la coopération économique qui ne manqueront pas de renforcer les relations entre les deux pays. «Nous accomplirons, ensemble, des réalisations importantes», a conclu M. Juncker.
Kapitalis, avec agences.
