Taoufik Dimassi, directeur général des services communs au ministère de l’Intérieur (et ex-directeur général de sûreté publique), a été placé à la retraite anticipée.
Selon le quotidien ‘‘Al Chourouk’’, qui a publié l’information dans sa livraison du mardi 10 septembre, cette décision a été prise lundi par le ministre de l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou. M. Dimassi a été la cible de critiques de la part des syndicalistes et des médias, qui lui reprochent le laxisme du ministère de l’Intérieur dans la gestion de l’attaque, le 14 septembre 2012, de l’ambassade et de l’école américaines. Et pas seulement ! Car M. Dimassi, en sa qualité de haut responsable de la sûreté publique, n’a pas fait de son mieux pour arrêter, le 17 septembre 2012, Abou Iyadh, chef d’Ansar Charia, à la suite de son prêche à la moquée Al-Fath, à Tunis. Le chef terroriste est d’ailleurs toujours en fuite. Ce jour-là, les agents de sécurité qui encerclaient la mosquée ont fait de leur mieux pour laisser Abou Iyadh s’échapper. Les ordres, dit-on, venaient de Ali Larayedh, l’actuel chef du gouvernement, qui dirigeait alors le ministère de l’Intérieur. On a toujours reproché à Taoufik Dimassi d’avoir été, dans une vie antérieure, très proche de l’homme d’affaires Kamel Eltaief, le souffre-douleur du parti islamiste Ennahdha (au pouvoir). Z. A. |