abou iyadh hakim belhadj 8 26Seifallah Ben Hassine alias Abou Iyadh, chef d’Ansar Al-Charia, avait prévu, en association avec Abdelhakim Belhadj, commandant des rebelles libyens, un plan pour liquider des personnalités et frapper les institutions de l’Etat tunisien.

C’est ce qu’a annoncé l’hebdomadaire ‘‘Akher Khabar’’, dans sa livraison du mardi 27 août, se référant aux aveux de Mohamed Habib Amri, le terroriste arrêté le 7 août dernier au pied du mont Chaambi, à Kasserine (centre-ouest).

Selon la même source, ces 2 hommes proches d’Al-Qaïda et qui ont connu Ben Laden en Afghanistan, auraient conclu un accord à Zenten, en Libye, pour liquider un grand nombre d’agents de sécurité, de militaires, de personnalités politiques et de journalistes.

Pour induire en erreur l’opinion publique, brouiller les pistes et impliquer la gauche dans ces assassinats, il a été prévu d’assassiner aussi Ameur Laarayedh, membre du conseil de la Choura d’Ennahdha.

L’objectif des chefs terroristes: semer la zizanie entre tous les partis et instaurer l’anarchie dans le pays.

Le plan consiste aussi à faire exploser des sièges de police, des espaces commerciaux, des banques, et à liquider le maximum d’agents de sécurité afin de créer un vide dans le pays.

Ceci, a indiqué la même source, vise à créer les conditions qui permettraient aux terroristes de quitter le mont Chaambi et de lancer le jihad dans les villes.

«Des jihadistes en provenance de Libye viendront alors en renfort pour exécuter le reste du plan», ajoute le journal.

Z. A.