43 fonctionnaires d'Ong égyptiennes et étrangères opérant en Egypte ont été condamnés à des peines de prison par un tribunal du Caire pour avoir notamment bénéficié de financements étrangers.
Sur les 43 fonctionnaires condamnés, 27 sont étrangers, dont une vingtaine d'Américains condamnés, par contumace, à 5 ans de prison. Parmi les 16 autres, 5 ont écopé 2 ans de prison ferme et 11 condamnés à 1 an avec sursis.
Ces condamnations ont suscité la colère de Washington, de l'Union européenne et des associations humanitaires ou sanitaires.
Il y a une semaine, le président de la république Mohamed Morsi, dirigeant des Frères musulmans, a présenté «un nouveau projet de loi pour régir les activités de ces Ong et assuré avoir mis un terme à ces années de tutelle étroite, conformément aux idéaux démocratiques du soulèvement de 201», indique l'Afp.
Ce texte, selon les Ong, vise à instaurer «un contrôle tatillon de leurs activités et de leurs financements et de permettre la poursuite des pratiques d'autrefois de surveillance par les services sécuritaires».
Z. A.