Le mouvement fondé il y a quelques mois par Béji Caïd Essebsi a affirmé, dans un communiqué publié mercredi, que le pouvoir en place «n’a pas respecté ses engagements politiques».

Nida Tounes (Appel de la Tunisie) a estimé et que le 1er anniversaire des élections du 23 octobre doit être une occasion pour dresser un bilan objectif de l’action du pouvoir.

«Il ne s’agit ni de célébrer ni de protester, mais d’évaluer objectivement ce qui a été réalisé et de mesurer ce qui reste à faire dans la période de transition», a encore affirmé le mouvement. Qui a critiqué le non achèvement de la rédaction de la nouvelle constitution, l’absence de base juridique et structurelle pour l’organisation des prochaines élections et la détérioration de la situation économique et sociale du pays.

Le parti a mis en garde, par ailleurs, contre «la recrudescence du phénomène de la violence organisée», qui risque «d’entraver les efforts d’investissement et de développement et d’envenimer la vie politique.» 

Il a aussi affirmé que la réussite de cette phase de transition est tributaire «d’un consensus national autour d’une feuille de route précise et globale».

Nida Tounes a réitéré ses appels à la formation d’un nouveau gouvernement, «avec moins de postes et plus de compétences», et à confier les ministères de souveraineté (Intérieur, Justice, Affaires étrangères) à des personnes indépendantes.

I. B. (avec Tap).