Les agents de la police font, depuis le matin, des cordons sécuritaires dans les rues voisines de la Place Mohamed Ali, où ça chauffe entre partisans de la «troïka» et ceux de l’opposition.
A l’entrée de la rue Mongi Slim, de la rue de Rome, de la rue Mohamed Ali et les autres petites ruelles menant au siège de l’Union générale tunisienne du travail (Ugtt), la police est là, vigilante et prête à riposter au moindre mouvement déplacé.
Elle laisse faire tant qu’il n’y a pas de violences, mais dès qu’elle voit le ton monter et qu’il y a risque d’affrontement, elle intervient et disperse tout le monde.
La photo du jour: un nombre impressionnant de lycéens ayant préféré faire l’école buissonnière. Ils sont venus, eux aussi, pour dire que le gouvernement n’a pas tenu ses promesses faites lors de la campagne électorale et qu’il a échoué dans tous les secteurs. «Il représente un danger pour la liberté et la démocratie», indique même une lycéenne.
Z. A.