Le député, dont l’adhésion au Congrès pour la République (CpR) a été suspendue il y a une dizaine de jours, a tenu à se montrer au premier rang des présents à l’ouverture, vendredi à Tunis, du congrès de ce parti.
Tahar Hamila a déclaré aux journalistes qu'il était venu pour annoncer sa démission du CpR. Autant dire que sa suspension du parti lui est restée en travers de la gorge.
Vers la mi-août, Tahar Hamila a déclaré, sur les ondes de Cap FM, que Moncef Marzouki, fondateur du CpR en 2000 et son président jusqu’à son entrée au Palais de Carthage fin 2011, a traîné les Tunisiens dans la boue par son comportement, car il n’est pas fait pour une aussi haute fonction.
M. Hamila, qui a mené la campagne électorale pour l’élection de l’Assemblée nationale constituante, le 23 octobre, aux côtés de M. Marzouki et des autres dirigeants du CpR, parti dont il est le co-fondateur, a ajouté, dans la même interview, que le Tunisien a honte, aujourd’hui, de se présenter en tant que Tunisien. «Pendant la révolution, c’était un réel plaisir et une fierté de se présenter comme Tunisien. Moncef Marzouki nous a fait, de par son comportement indigne, perdre le plaisir de le revendiquer tout haut», a-t-il dit.
On peut imaginer que sa présence, aujourd’hui, au Palais des Congrès n’a pas fait plaisir à ses camarades. Qui l’ont laissé pénétrer dans la salle pour éviter un clash que l’intéressé n’aurait pas hésité à provoquer. Ambiance…
Z. A.
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