La fête de la Femme sera, bon gré mal gré, célébrée, lundi soir à Tunis. Les organisateurs demandent à ce que le 13 août au soir soit tout en bougies, gerbes de fleurs, affiches et autres symboles.


Parmi les organisateurs de la fête nationale de la femme (coïncidant avec la promulgation du Code du statut personnel, le 13 août 1956), qui aura lieu lundi à partir de 21 heures (une marche à partir de la Place 14 janvier vers le Palais des Congrès en passant par l’avenue Mohamed V), un collectif des femmes représentantes de la société civile, le Parti républicain, la Voie démocratique, Nida Tounes, la Commission nationale des femmes de l’Ugtt, la Coalition pour les femmes de la Tunisie, le Réseau Doustourna et plusieurs autres associations (celles des Femmes et leadership, des Femmes démocrates, d’Al Amana, de Touensa, de Sanabel, d’Al Karama, Alwan Tounes…), ainsi que l’Association tunisienne des Juristes et l’Association pour l’emploi et la citoyenneté.

Pour avoir affiches et autocollants, les militant(e)s doivent contacter les organisateurs. Pour ceux de la Voie démocratique, il faut se présenter – une  petite heure avant la marche – au siège du parti afin de récupérer affiches au logo du parti en blanc et bleu.

Au programme après la marche, un meeting au Palais des congrès de Tunis. Il y aura la lecture du Code du statut personnel (Csp), des interventions de plusieurs personnalités (Maya Jeribi, Slaheddine Jourchi, Sana Ben Achour, et autres avocats des familles des martyres et blessés de la révolution), ainsi que de la musique avec Zine Haddad, un petit mot de la cinéaste et députée Selma Baccar. Raja Farhat présentera aussi un extrait de sa pièce ‘‘Bourguiba’’, qui connaît un franc succès en Tunisie et ailleurs.

I. B.