Une vingtaine de pêcheurs tunisiens retenus en otage en Libye, leur camarade mort à l’hôpital et un bateau de pêche saisi au port de Zouara. Et le téléphone de l’ambassade de Tunisie à Tripoli ne répond pas.


C’est en tout cas, ce qu’a déclaré au Journal de 20 heures sur Al Watanya 1, Chedli Chalghaf, propriétaire du bateau saisi probablement dans les eaux libyennes et ramené au port de Zouara. Les Libyens qui ont tiré, mercredi matin dans les eaux internationales,  sur le bateau de pêche tunisien faisant un mort, un blessé grave et près d’une vingtaine d’otages n’étaient pas prêts à négocier avec quiconque. M. Chalghaf, indigné, cherchant de l’aide, a appelé l’ambassade de Tunisie. Mais selon lui, personne n’a daigné lui répondre. «J’ai téléphoné plusieurs fois, ils ne se sont pas intéressé à mon cas, ils ont fini par fermer le téléphone.  Que vais-je faire, j’ai un homme mort abandonné à l’hôpital, des hommes en otage et un bateau saisi…», a lancé M. Chalghaf, un cri d’alarme aux autorités tunisiennes à partir de Tripoli.

Z. A.