Selon un spécialiste du droit international, l’extradition, dimanche, de Baghdadi Mahmoudi, Premier ministre libyen, est une violation flagrante du droit internationale.


M. Mahmoudi, livré ce matin aux autorités libyennes, «a jusqu'au 30 juin pour présenter un recours d’appel contre la décision de refus de son statut de réfugié par le Haut comité des Nations Unies pour les réfugiés (Hcr). Le délai pour la présentation du recours d'appel contre la décision du Hcr n'est donc pas arrivé à échéance. En s’empressant de livrer l’ancien Premier ministre libyen avant l’échéance échue pour la présentation de son recours, les autorités tunisiennes ont tout simplement violé le droit international», a expliqué le spécialiste interrogé par Kapitalis.

«Le Hcr va devoir clarifier sa position sur cette décision tunisienne», a encore indiqué notre spécialiste, qui parle d’«une triste capitulation de la Tunisie devant le dictat des autorités libyennes».

I. B.