Le président du parti Ennahdha a été vivement hué et contesté par des militants nationalistes arabes lui reprochant son refus d’inscrire la non-normalisation avec Israël dans la nouvelle constitution tunisienne.


Des membres du Parti du Peuple ont perturbé l’ouverture du Congrès national arabe, lundi matin, au siège du ministère des Droits de l’homme et de la Transition démocratique, au Bardo, à l’ouest de Tunis. Il ont scandé des slogans contre Rached Ghannouchi, président du parti islamiste Ennahdha, venu assister à ce congrès en sa qualité de membre du Congrès.

Les protestataires reprochent à Ghannouchi son refus d’inscrire la non-normalisation avec Israël dans la nouvelle constitution tunisienne en cours d’élaboration au sein de l’Assemblée nationale constituante (Anc).

M. Ghannouchi, qui a dû quitter la salle de réunion dans un immense brouhaha, a exprimé sa gêne de subir une telle offense devant des hôtes étrangers, tels que le président du Centre d’études de l’unité arabe et ex-secrétaire général du Congrès national arabe Kaireddine Hassib, et le député britannique George Galloway.

I. B.