C’est la fin d’un long périple judicaire: la Cour de cassation de Tunis vient de débouter le comédien Lamine Nahdi et de reconnaître, par là même, la paternité du texte de one man show à succès ‘‘Fi Hak Essaedouk Nraychou’’ à son véritable auteur, le metteur en scène et cinéaste Moncef Dhouib.


Il est à rappeler que le Tribunal de première instance de Tunis avait rejeté un recours formulé par Lamine Nahdi à l’encontre de Moncef Dhouib. L’affaire portait sur le tournage du film ‘‘Talfaza jaya’’ (La télé arrive) en 2006. Le plaignant prétendait que le scénario du film était tiré de la pièce de théâtre dont il prétendait être l’auteur ‘‘Fi Hak Esardouk Nraychou’’. Le tribunal de première instance de Tunis avait alors rejeté le recours en se basant sur un ancien jugement rendu par la Cour d’appel de Tunis reconnaissant Moncef Dhouib comme étant l’auteur et le scénariste de la pièce de théâtre en question et donc aussi du film. Elle avait aussi ordonné  à Lamine Nahdi de verser à Moncef Douib la somme de 348.000 dinars représentant la part de l’auteur de l’exploitation illégale de sa pièce durant plusieurs années et de supporter les frais de justice.
Le dossier est-il enfin clos ou assisterons-nous à un nouveau rebondissement? La balle est dans le camp de Lamine Nahdi. Beau joueur, le comédien doit montrer maintenant qu’il peut être aussi un bon perdant.

Yüsra Mehiri